L’architecture du système est entièrement redondante. Elle comprend donc deux serveurs Linux de supervision en redondance chaude, deux switches 48 ports en redondance chaude, 11 automates Wago et 10 écrans tactiles de commande et de visualisation équipés chacun de deux ports Ethernet.

Les 11 automates Wago en réseau redondant pilotent un total de 48 bus Dali, qui contrôlent 1’700 luminaires. Des télécommandes radio EnOcean et des détecteurs de présence complètent le dispositif.

Le logiciel de supervision est Hawk Web 2.0 de Blue Time Concept SA. Il permet de piloter/visualiser l’état de chaque luminaire individuellement ainsi que de contrôler l’éclairage des salles au moyen de scénarios préprogrammés à partir des 10 écrans tactiles ou de platines à poussoirs radio EnOcean.

Le premier système de GTC choisi était de type Hawk Vision extended redondant de Blue Time Concept SA. Ce système a été modernisé en le faisant migrer sur la plateforme Hawek Web 2.0 redondante de Blue Time concept SA. Cette opération a été facilitée par la grande compatibilité qui existe entre ces deux systèmes.

Les deux serveurs de supervision contrôlent, via un réseau Ethernet TCP / IP fibre optique très étendu, près d’une centaine d’automates SAIA chargés de la production d’eau chaude aux Cheneviers et de la régulation des échangeurs de chaleur dans une centaine d’immeubles.

La technologie web du superviseur Hawk Web 2.0 facilite grandement la gestion locale et distante d’un réseau de chauffage à distance aussi important.

Chaque système se compose de un à quatre serveurs Linux équipés d’un superviseur Blue Time Concept SA et de 3 à 55 automates pouvant être de marque Wago, Beckhoff ou SAIA. Les serveurs possèdent des alimentations redondantes et sont équipés d’un système de disque RAID 5. Ils communiquent avec le système central de gestion de l’autoroute selon un protocole TCP/IP.

La liaison avec les automates s’effectue au moyen de fibres optiques monomodes. Les premiers systèmes ont été mis en service en juin 2004 et se sont étagées jusqu’à ces jours. Depuis, ils assurent quotidiennement la sécurité de milliers d’automobilistes.

Chaque zone muséologique est éclairée au moyen de quatre sources lumineuses indépendantes :

• Éclairage direct
• Éclairage varié commandé par détecteurs de présence
• Éclairage de nettoyage
• Éclairage de secours (agrégat +groupe de secours)

Les zones d’éclairage sont groupées selon 26 installations commandées manuellement ou par programme horaire. 

Des commandes groupées permettent d’enclencher l’éclairage de nettoyage. 

Un écran tactile permet une commande indépendante des installations du restaurant. Le système comprend de plus des passerelles informatiques avec le système de variation d’éclairage Zumtobel et les centrales effraction et incendie de Securiton.

La chaleur générée par le système est évacuée par un circuit d’eau glycolée ; une pompe de 90 kW alimente 4 tours de refroidissement à circuit fermé d’une dizaine de mètres de haut chacune.

L’ammoniac est le réfrigérant le mieux adapté aux patinoires et offre le grand avantage de ne pas attaquer la couche d’ozone et ne crée pas d’effet de serre. De nombreuses précautions de détection de fuite et de confinement, répondant à des critères élevés de sécurité, limitent fortement les risques d’accident.

La complexité des logiciels de régulation et de sécurité rend difficile leur intégration dans des automates. Aussi sont-ils écrits en langage C et sont résidents dans les serveurs Linux, insérés dans le noyau multi-process de HAWK Vision IV prévu à cet effet.